Deux missiles à 8 heures d’intervalle ont été tirés depuis le Yémen en direction de sites israéliens en solidarité avec le peuple palestinien.
Le premier tir a été revendiqué au matin par le porte-parole des forces armées de Sanaa, le général Yahia Saree. Il a affirmé que la force balistique a visé « la base aérienne Ramat David, située à l’est de la région de Haïfa, dans le nord de la Palestine occupée, à l’aide d’un missile balistique hypersonique Palestine 2″.
Selon lui, « le missile a atteint sa cible avec succès et les systèmes d’interception n’ont pas réussi à l’intercepter ».
Les « opérations de soutien se poursuivront jusqu’à ce que l’agression contre Gaza cesse et que le siège soit levé », a déclaré Yahya Saree, selon le communiqué publié vendredi.
Dans sa version des faits, l’armée d’occupation israélienne assure que ce missile a été intercepté « avant qu’il ne pénètre dans l’espace israélien ».
Plus tard dans la journée, vers 13h35, (10h35 GMT), l’armée israélienne a fait état d’un deuxième missile en provenance du Yémen.
Les sirènes d’alerte ont retenti dans plusieurs zones du pays et « un intercepteur a été tiré en direction du [deuxième] missile et les résultats de cette interception sont en cours d’examen », a indiqué l’armée d’occupation une trentaine de minutes plus tard, selon l’AFP.
Son interception a provoqué un incendie causé par les éclats du missile intercepteur dans la localité de Tamra au nord, ont rapporté des médias israéliens.
Depuis le 18 mars, date à laquelle l’armée d’occupation israélienne a repris son offensive contre la bande de Gaza, les forces armées de Sanaa ont lancé quelque 25 missiles balistiques et plusieurs drones sur des positions israéliennes. Selon les médias israéliens, près de la moitié des missiles ont déclenché des sirènes dans le pays et ont été abattus, tandis que les autres ont manqué leur cible.
En soutien à Israël, les Etats-Unis, mènent depuis janvier 2024 des frappes contre les régions yéménites pour les contraindre à cesser leurs tirs. La campagne s’est intensifiée après le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier.
Fin avril, le Pentagone a indiqué avoir frappé plus de 1.000 cibles au Yémen depuis mi-mars, en déclarant avoir tué « des combattants et des dirigeants houthis ».
Ce vendredi, et comme tous les vendredis, des milliers de Yéménites affluent vers les places des grandes villes yéménites pour participer aux manifestations organisées chaque semaine depuis le déclenchement de la guerre israélienne contre la bande de Gaza pour soutenir le peuple palestinien, victime d’un génocide israélien.

Source: Divers