L’Iran a officiellement dévoilé son dernier missile balistique baptisé « Qassem Basir », un missile à propergol solide d’une portée de 1 200 kilomètres.
Lancé le dimanche 4 mai, le missile Qassem Basir est une version améliorée du missile balistique Haj Qassem.
Selon des responsables militaires, la conception de son ogive a été considérablement modifiée, lui permettant de manœuvrer plus efficacement et d’échapper aux systèmes de défense antimissile.
Qassem Basir est équipé d’un système de guidage par imagerie thermique, ce qui améliore sa précision et le rend résistant à la guerre électronique.
Par ailleurs, le ministre de la Défense a annoncé le succès des essais d’un nouveau missile balistique, développé sur la base de l’expérience des opérations « Vraie Promesse I » et « Vraie Promesse II » – frappes de missiles d’envergure lancées par les forces armées iraniennes contre le régime israélien l’année dernière.
L’Iran a déclaré que ses capacités militaires, y compris son programme de missiles, étaient non négociables.
L’Iran réagira avec force en cas d’attaque
Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Aziz Nasirzadeh, a déclaré que le nouveau missile a été lancé avec succès à plus de 1 200 kilomètres de distance, atteignant sa cible avec précision, sans déviation ni recours à la navigation GPS.
Nasirzadeh a souligné que le missile a été amélioré en termes de guidage et de manœuvrabilité, lui permettant de contourner les systèmes de défense multicouches.
Il a précisé que, lors des essais, d’intenses interférences électroniques ont été appliquées au missile, sans que celui-ci soit affecté.
Plus loin dans ses propos, le ministre de la Défense a critiqué Washington pour avoir envoyé des signaux contradictoires : d’un côté, il s’est déclaré ouvert aux négociations, de l’autre, il a menacé d’une action militaire.
Il a déclaré que l’Iran n’a jamais déclenché de guerre et n’en déclenchera pas à l’avenir. Il a toutefois averti que le pays réagira avec fermeté en cas d’attaque.
Le ministre a indiqué qu’en cas d’agression militaire des États-Unis ou d’Israël, l’Iran ciblerait leurs intérêts, leurs bases et leur personnel partout où cela serait jugé nécessaire.
« Une insulte au peuple yéménite »
Pour sa part, le ministère iranien des Affaires étrangères a affirmé que « le fait de répéter des accusations sans fondement » concernant le rôle de Téhéran dans les « démarches courageuses du Yémen est une insulte au peuple yéménite ».
Dans des déclarations publiées dimanche soir, le ministère a précisé que « lier les actions des Yéménites contre l’occupation israélienne à l’Iran est une allégation trompeuse visant à dissimuler les crimes et les échecs israéliens, à la recherche de prétextes pour attiser les troubles dans la région ».
Et de souligner : « l’Iran est déterminé à se défendre contre toute action qui menace sa sécurité nationale ».